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Panorama BO #35 : Les cordes frottées / Les instruments de musique au cinéma (4/8) • violon, violoncelle, contrebasse...

par Benoit Basirico
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Voici notre sélection de musiques de films nées autour des cordes frottées. Du violon soliste virtuose à la contrebasse souterraine, en passant par l'alto mélancolique et le violoncelle charnel, ce quatrième volet de notre série explore l'art de la persistance. Loin de l'attaque franche et éphémère des cordes pincées, la corde frottée est l'instrument de la durée, de l'obsession et de la voix intérieure, constituant l'architecture invisible du 7ème art. Du violon de Stéphane Grappelli pour “Les Valseuses” à la plainte rugueuse d'Itzhak Perlman dans “La Liste de Schindler”, des vibrations tectoniques du violoncelle de Hildur Guðnadóttir pour “Joker” à la caresse sombre de l'alto d'Eleni Karaindrou pour “Le Regard d'Ulysse”, nous traversons les époques et les genres pour comprendre comment ces instruments (violon, alto, violoncelle, contrebasse, viole de gambe...) deviennent le système nerveux et la mémoire vive des personnages, faisant souvent vibrer ce que l'orchestre symphonique ne peut exprimer.

Toutes les B.O du Panorama :

Les Valseuses (Bertrand Blier, 1974) - Stéphane Grappelli
L'Astragale (Brigitte Sy, 2015) - Béatrice Thiriet
Moonlight (Barry Jenkins, 2016) - Nicholas Britell
Comme une actrice (Sébastien Bailly, 2023) - Laurent Levesque
La Liste de Schindler (Steven Spielberg, 1993) - John Williams
Le Violon Rouge (François Girard, 1998) - John Corigliano
Un violon sur le toit (Norman Jewison, 1971) - Jerry Bock
Le Regard d'Ulysse (Theo Angelopoulos, 1995) - Eleni Karaindrou
Le Village (M. Night Shyamalan, 2004) - James Newton Howard
The Power of the Dog (Jane Campion, 2021) - Jonny Greenwood
Joker (Todd Phillips, 2019) - Hildur Guðnadóttir
Tigre et Dragon (Ang Lee, 2000) - Tan Dun
The Revenant (A.G. Iñárritu, 2015) - Ryuichi Sakamoto
Fort Saganne (Alain Corneau, 1984) - Philippe Sarde
Makala (Emmanuel Gras, 2017) - Gaspar Claus
Chien de la casse (Jean-Baptiste Durand, 2023) - Delphine Malaussena
Le Choix des armes (Alain Corneau, 1981) - Philippe Sarde
Psychose (Alfred Hitchcock, 1960) - Bernard Herrmann
Tous les matins du monde (Alain Corneau, 1991) - Jordi Savall
Les Ailes du désir (Wim Wenders, 1987) - Jürgen Knieper
Requiem for a Dream (Darren Aronofsky, 2000) - Clint Mansell
Eternal Sunshine of the Spotless Mind (Michel Gondry, 2004) - Jon Brion
Les Musiciens (Grégory Magne, 2024) - Grégoire Hetzel

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Panorama BO #34 : Les cordes pincées / Les instruments de musique au cinéma (3/8) • guitare, banjo, harpe, cithare, bouzouki, mandoline, oud)

par Benoit Basirico
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Voici notre sélection de musiques de films nées autour des cordes pincées. De la guitare intimiste au bouzouki endiablé, en passant par la harpe cristalline et la cithare, ce troisième volet de notre série explore l'art de l'instant. Loin des grandes envolées symphoniques, la corde pincée est le son de la solitude, de la fragilité de l'existence et de l'intimité face à l'immensité du décor. Des arpèges désertiques de Ry Cooder pour “Paris, Texas” aux larsens industriels de Neil Young (“Dead Man”), de la Sibérie fantasmée de Maurice Jarre (“Docteur Jivago”) à la Sicile tragique de Nino Rota (“Le Parrain”), nous traversons les époques et les continents pour comprendre comment ces instruments (guitare, banjo, harpe, cithare, mandoline, oud...) deviennent de puissants marqueurs sémantiques et géographiques, faisant souvent vibrer ce que l'orchestre symphonique ne peut exprimer.

Toutes les B.O du Panorama :

Under Fire (Roger Spottiswoode, 1983) - Jerry Goldsmith
The River (Mark Rydell, 1984) - John Williams
Paris, Texas (Wim Wenders, 1984) - Ry Cooder
Impitoyable (Clint Eastwood, 1992) - Lennie Niehaus & Clint Eastwood
Dead Man (Jim Jarmusch, 1995) - Neil Young
Une Histoire Vraie (David Lynch, 1999) - Angelo Badalamenti
Le Secret de Brokeback Mountain (Ang Lee, 2005) - Gustavo Santaolalla
Crash (David Cronenberg, 1996) - Howard Shore
Délivrance (John Boorman, 1972) - Eric Weissberg & Marshall Brickman
Sherlock Holmes contre Jack l'Éventreur / A Study In Terror (James Hill, 1965) - John Scott
First Man (Damien Chazelle, 2018) - Justin Hurwitz
Tempête sous la mer (Robert D. Webb, 1953) - Bernard Herrmann
Dark Crystal (Jim Henson & Frank Oz, 1982) - Trevor Jones
La Dernière Licorne (J. Bass & A. Rankin, 1982) - Jimmy Webb
Le Troisième Homme (Carol Reed, 1949) - Anton Karas
Zorba le Grec (Michael Cacoyannis, 1964) - Mikis Theodorakis
Docteur Jivago (David Lean, 1966) - Maurice Jarre
Le Parrain (Francis Ford Coppola, 1972) - Nino Rota
Le Dernier Empereur (Bernardo Bertolucci, 1987) - Ryuichi Sakamoto
Capitaine Corelli (John Madden, 2001) - Stephen Warbeck
Babel (Alejandro G. Iñárritu, 2006) - Gustavo Santaolalla
Gente di Rispetto (Luigi Zampa, 1975) - Ennio Morricone
Only Lovers Left Alive (Jim Jarmusch, 2013) - Jozef Van Wissem

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Panorama BO #33 : Vladimir Cosma, le Sentiment au-delà du rire

par Benoit Basirico
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Voici notre panorama de musiques de films nées de la collaboration fusionnelle entre Vladimir Cosma et ses réalisateurs fétiches (Yves Robert, Francis Veber, Claude Pinoteau...) autour d'œuvres devenues culte : "Le Grand Blond avec une chaussure noire", "La Boum", "La Chèvre"... Mais derrière les tubes, se cachent des balades conçues dans une approche sentimentale et dans un "contrepoint émotionnel" puissant, où la Flûte de Pan roumaine de Gheorghe Zamfir, la trompette déchirée de Chet Baker, le sifflement manouche et le lyrisme du piano et de l'orchestre symphonique sont mobilisés pour révéler l'âme et la solitude de l'anti-héros. Se croisent ainsi les grandes comédies populaires (Pierre Richard, Louis de Funès), les chroniques d'amitié (Jean Rochefort, Claude Brasseur) et les drames sentimentaux, faisant de Vladimir Cosma le compositeur qui a mis le sentiment au-dessus du rire.

Programme des B.O :
Alexandre le bienheureux (Yves Robert, 1968) - Vladimir Cosma
La Gloire de mon père - "Love Story Borély" (Yves Robert, 1990) - Vladimir Cosma
Le Grand Blond avec une chaussure noire - "Le grand blond" (Yves Robert, 1972) - Vladimir Cosma
Le Jouet - "Les jouets du président" (Francis Veber, 1976) - Vladimir Cosma
Le Distrait - "Bizarre, tout est normal" (Pierre Richard, 1970) - Vladimir Cosma
Les Malheurs d'Alfred - "Hamac récalcitrant" (Pierre Richard, 1972) - Vladimir Cosma
Un éléphant ça trompe énormément - "Etienne et Charlotte" (Yves Robert, 1976) - Vladimir Cosma
Nous irons tous au paradis - "Parker par cœur" (Yves Robert, 1977) - Vladimir Cosma
Courage Fuyons - "Générique début" (Yves Robert, 1979) - Vladimir Cosma
Le Jumeau - "Evie et Matthias" (Yves Robert, 1984) - Vladimir Cosma
Salut l'artiste - "Derrière la vitre" (Yves Robert, 1973) - Vladimir Cosma
La Chèvre - "Azulado" (Francis Veber, 1981) - Vladimir Cosma
Les Compères - "Mon fils" (Francis Veber, 1983) - Vladimir Cosma
La 7ème Cible - "L'enfant et la nuit" (Claude Pinoteau, 1984) - Vladimir Cosma
La Boum - "Thème de La Boum" (Claude Pinoteau, 1980) - Vladimir Cosma
Les Aventures de Rabbi Jacob - "L'envol" (Gérard Oury, 1988) - Vladimir Cosma
Le Bal - "Le bal, pt. 3" (Ettore Scola, 1983) - Vladimir Cosma
Confidences pour confidences - "Les trois sœurs" (Pascal Thomas, 1979) - Vladimir Cosma
La Zizanie - "Le bon choix" (Claude Zidi, 1978) - Vladimir Cosma
L'Aile ou la Cuisse - "Marmelade de Marguerite" (Claude Zidi, 1976) - Vladimir Cosma
Le Château de ma mère - "Le Thème d'Isabelle" (Yves Robert, 1990) - Vladimir Cosma
Montparnasse-Pondichéry - "Les amitiés amoureuses" (Yves Robert, 1994) - Vladimir Cosma
Comme des garçons - "Emmanuelle (Slow-rock)" (Julien Hallard, 2018) - Vladimir Cosma
Le Cours de la vie - "Le Cours de la vie (Générique fin)" (Frédéric Sojcher, 2023) - Vladimir Cosma
Diva - "Promenade Sentimentale" version Chet Baker (Sentimental Walk in Paris, Album) - Vladimir Cosma

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Interview B.O #117 : QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE, la réalisatrice Julia Kowalski sur la musique

Propos recueillis par Benoit Basirico

QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE, à l’affiche le 3 décembre 2025, de Julia Kowalski
Musique originale composée par Daniel Kowalski

Entretien à lire : https://www.cinezik.org/infos/affinfo.php?titre0=20250523181502

La réalisatrice Julia Kowalski retrouve son frère Daniel Kowalski avec ce qui s'avère être une des meilleures BO de 2025, pour QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE (En salles le 3 décembre 2025), après "Crache Cœur" (2015) et "J'ai vu le visage du diable" (CM, 2023). Ce drame franco-polonais relate l'histoire de Nawojka (Maria Wróbel), une jeune femme de 20 ans vivant dans la ferme familiale isolée avec son père et son jeune frère en Pologne. Suite au décès de sa mère, elle est en proie à des épisodes de transe et d’étranges pouvoirs. Alors que son père s’inquiète de la voir s’isoler, l’arrivée de Sandra (Roxane Mesquida), une femme libre et fantasque, va bouleverser sa vie et l'aider à explorer ses capacités. La musique propose par la guitare électrique, une voix et la batterie une expérience viscérale, sensuelle et sauvage qui reflète la subjectivité de la protagoniste et invite à une expérience de transe, accentuée par un montage abrupt et elliptique. La partition intègre la flûte traversière jouée par la réalisatrice elle-même, pour une touche de western et de "folk-horreur".

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Interview B.O #116 : ROB, Vie privée de Rebecca Zlotowski

Propos recueillis par Benoit Basirico

"Vie privée", à l’affiche le 26 novembre 2025, de Rebecca Zlotowski
Musique originale composée par Rob (Robin Coudert)

Entretien à lire : https://www.cinezik.org/infos/affinfo.php?titre0=20250527152451

Rob (Robin Coudert) retrouve Rebecca Zlotowski après "Belle épine" (2010), "Grand Central" (2013), "Planétarium" (2016), la série "Les Sauvages" (2019) et "Les Enfants des autres" (2022) pour ce thriller psychologique français qui relate l'enquête de Lilian Steiner (Jodie Foster), une psychiatre américaine renommée exerçant à Paris, sur le décès suspect d'une de ses patientes, Paula Cohen-Solal (Virginie Efira), qu'elle soupçonne d'avoir été assassinée. La partition, qui utilise notamment la batterie, la contrebasse, la flûte et des percussions, évolue d'une ambiance de comédie, de filature, d'espionnage vers un thriller psychologique plus sombre, avec des évocations ironiques de flamenco (castagnettes) et de boléro (accélération du motif), soulignant avec drôlerie la psychologie du personnage principal et la représentation de sa psyché.