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Panorama BO #36 : Georges Delerue, l’élégance tragique (1925-1992)

par Benoit Basirico
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L’année 2025 qui s’achève marque le centenaire de la naissance de Georges Delerue. Voici à cette occasion notre sélection de musiques de films nées de la collaboration entre Georges Delerue et de grands cinéastes français et internationaux, autour d’œuvres variées : Le Mépris, Le Corniaud, La Femme d’à côté… Des partitions conçues autour de la primauté des cordes et de la voix éthérée de la flûte, de thèmes romantiques et torturés, de rythmes d'aventure flamboyants, mais aussi d'une écriture atonale ou folk, exprimant l'élégance tragique du compositeur. Se croisent des drames passionnels (François Truffaut) et des films d’aventure (Philippe de Broca), des comédies populaires (Gérard Oury) et des thrillers hollywoodiens (Mike Nichols, Fred Zinnemann), en passant par des œuvres plus sombres (Andrzej Zulawski) et un Oscar (A Little Romance).

Programme des B.O :
La Femme d'à côté (François Truffaut, 1982) - Georges Delerue
Les Deux Anglaises et le continent (François Truffaut, 1971) - Georges Delerue
La peau douce (François Truffaut, 1964) - Georges Delerue
Vivement dimanche! (François Truffaut, 1983) - Georges Delerue
Cartouche (Philippe de Broca, 1962) - Georges Delerue
L'Homme de Rio (Philippe de Broca, 1964) - Georges Delerue
Les Tribulations d'un Chinois en Chine (Philippe de Broca, 1965) - Georges Delerue
Le Diable par la queue (Philippe de Broca, 1969) - Georges Delerue
Le Mépris (Jean-Luc Godard, 1963) - Georges Delerue
Cent Mille Dollars Au Soleil (Henri Verneuil, 1963) - Georges Delerue
Le Corniaud (Gérard Oury, 1965) - Georges Delerue
Le Cerveau (Gérard Oury, 1969) - Georges Delerue
Hibernatus (Edouard Molinaro, 1969) - Georges Delerue
Conseil de famille (Costa-Gavras, 1986) - Georges Delerue
The Pumpkin Eater (Jack Clayton, 1964) - Georges Delerue
Women in Love (Ken Russell, 1969) - Georges Delerue
Anne of the Thousand Days (Charles Jarrott, 1969) - Georges Delerue
Julia (Fred Zinnemann, 1977) - Georges Delerue
A Little Romance (George Roy Hill, 1979) - Georges Delerue
Agnes of God (Norman Jewison, 1985) - Georges Delerue
The Day of the Dolphin (Mike Nichols, 1973) - Georges Delerue
Silkwood (Mike Nichols, 1983) - Georges Delerue
Quelque part quelqu'un (Yannick Bellon, 1972) - Georges Delerue
Jamais plus toujours (Yannick Bellon, 1976) - Georges Delerue
L'Important c'est d'aimer (Andrzej Zulawski, 1975) - Georges Delerue
Police Python 357 (Alain Corneau, 1977) - Georges Delerue
Marche ou Crève (Georges Lautner, 1960) - Georges Delerue
Garde à vue (Claude Miller, 1981) - Georges Delerue
Préparez vos mouchoirs (Bertrand Blier, 1978) - Georges Delerue
Calmos (Bertrand Blier, 1976) - Georges Delerue
Le Dernier Métro (François Truffaut, 1980) - Georges Delerue
L'Amour en fuite (François Truffaut, 1979) - Georges Delerue
Descente aux enfers (Francis Girod, 1986) - Georges Delerue
The House on Carroll Street (Peter Yates, 1988) - Georges Delerue
Salvador (Oliver Stone, 1986) - Georges Delerue
Steel Magnolias (Herbert Ross, 1989) - Georges Delerue
Black Robe (Bruce Beresford, 1991) - Georges Delerue

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Interview B.O #118 : Emile Sornin pour la musique de L'ENGLOUTIE de Louise Hémon

Propos recueillis par Benoit Basirico

L'ENGLOUTIE, à l’affiche le 24 décembre 2025, de Louise Hémon
Musique originale composée par Émile Sornin

Entretien à lire : https://www.cinezik.org/infos/affinfo.php?titre0=20250527182859

Émile Sornin (connu pour son projet Forever Pavot et, au cinéma, pour “Simple comme Sylvain”) signe la musique du drame historique français de Louise Hémon, L'ENGLOUTIE (en salles le 24 décembre 2025). Ce film nous transporte en 1899 à Soudain, un hameau isolé et encerclé par la neige dans les Hautes-Alpes. C'est dans ce décor austère qu'arrive Aimée (Galatea Bellugi), une jeune institutrice laïque et républicaine. Sa présence va catalyser les événements du récit, la confrontant aux croyances obscures de la communauté et à des phénomènes irrationnels. La partition façonne l'environnement hostile et les états psychologiques des personnages. Elle s'appuie sur un alliage d'éléments sonores traditionnels et d'une sensibilité contemporaine pour créer des atmosphères spectrales et hantées. Celles-ci, empreintes de résonances folkloriques et d'une forte étrangeté, sont obtenues grâce à des sonorités singulières (boîte à bourdon, flûte, Ondes Martenot) qui évoquent l'isolement, l'austérité et une tension psychologique.

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Panorama BO #35 : Les cordes frottées / Les instruments de musique au cinéma (4/8) • violon, violoncelle, contrebasse...

par Benoit Basirico
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Voici notre sélection de musiques de films nées autour des cordes frottées. Du violon soliste virtuose à la contrebasse souterraine, en passant par l'alto mélancolique et le violoncelle charnel, ce quatrième volet de notre série explore l'art de la persistance. Loin de l'attaque franche et éphémère des cordes pincées, la corde frottée est l'instrument de la durée, de l'obsession et de la voix intérieure, constituant l'architecture invisible du 7ème art. Du violon de Stéphane Grappelli pour “Les Valseuses” à la plainte rugueuse d'Itzhak Perlman dans “La Liste de Schindler”, des vibrations tectoniques du violoncelle de Hildur Guðnadóttir pour “Joker” à la caresse sombre de l'alto d'Eleni Karaindrou pour “Le Regard d'Ulysse”, nous traversons les époques et les genres pour comprendre comment ces instruments (violon, alto, violoncelle, contrebasse, viole de gambe...) deviennent le système nerveux et la mémoire vive des personnages, faisant souvent vibrer ce que l'orchestre symphonique ne peut exprimer.

Toutes les B.O du Panorama :

Les Valseuses (Bertrand Blier, 1974) - Stéphane Grappelli
L'Astragale (Brigitte Sy, 2015) - Béatrice Thiriet
Moonlight (Barry Jenkins, 2016) - Nicholas Britell
Comme une actrice (Sébastien Bailly, 2023) - Laurent Levesque
La Liste de Schindler (Steven Spielberg, 1993) - John Williams
Le Violon Rouge (François Girard, 1998) - John Corigliano
Un violon sur le toit (Norman Jewison, 1971) - Jerry Bock
Le Regard d'Ulysse (Theo Angelopoulos, 1995) - Eleni Karaindrou
Le Village (M. Night Shyamalan, 2004) - James Newton Howard
The Power of the Dog (Jane Campion, 2021) - Jonny Greenwood
Joker (Todd Phillips, 2019) - Hildur Guðnadóttir
Tigre et Dragon (Ang Lee, 2000) - Tan Dun
The Revenant (A.G. Iñárritu, 2015) - Ryuichi Sakamoto
Fort Saganne (Alain Corneau, 1984) - Philippe Sarde
Makala (Emmanuel Gras, 2017) - Gaspar Claus
Chien de la casse (Jean-Baptiste Durand, 2023) - Delphine Malaussena
Le Choix des armes (Alain Corneau, 1981) - Philippe Sarde
Psychose (Alfred Hitchcock, 1960) - Bernard Herrmann
Tous les matins du monde (Alain Corneau, 1991) - Jordi Savall
Les Ailes du désir (Wim Wenders, 1987) - Jürgen Knieper
Requiem for a Dream (Darren Aronofsky, 2000) - Clint Mansell
Eternal Sunshine of the Spotless Mind (Michel Gondry, 2004) - Jon Brion
Les Musiciens (Grégory Magne, 2024) - Grégoire Hetzel

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Panorama BO #34 : Les cordes pincées / Les instruments de musique au cinéma (3/8) • guitare, banjo, harpe, cithare, bouzouki, mandoline, oud)

par Benoit Basirico
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Voici notre sélection de musiques de films nées autour des cordes pincées. De la guitare intimiste au bouzouki endiablé, en passant par la harpe cristalline et la cithare, ce troisième volet de notre série explore l'art de l'instant. Loin des grandes envolées symphoniques, la corde pincée est le son de la solitude, de la fragilité de l'existence et de l'intimité face à l'immensité du décor. Des arpèges désertiques de Ry Cooder pour “Paris, Texas” aux larsens industriels de Neil Young (“Dead Man”), de la Sibérie fantasmée de Maurice Jarre (“Docteur Jivago”) à la Sicile tragique de Nino Rota (“Le Parrain”), nous traversons les époques et les continents pour comprendre comment ces instruments (guitare, banjo, harpe, cithare, mandoline, oud...) deviennent de puissants marqueurs sémantiques et géographiques, faisant souvent vibrer ce que l'orchestre symphonique ne peut exprimer.

Toutes les B.O du Panorama :

Under Fire (Roger Spottiswoode, 1983) - Jerry Goldsmith
The River (Mark Rydell, 1984) - John Williams
Paris, Texas (Wim Wenders, 1984) - Ry Cooder
Impitoyable (Clint Eastwood, 1992) - Lennie Niehaus & Clint Eastwood
Dead Man (Jim Jarmusch, 1995) - Neil Young
Une Histoire Vraie (David Lynch, 1999) - Angelo Badalamenti
Le Secret de Brokeback Mountain (Ang Lee, 2005) - Gustavo Santaolalla
Crash (David Cronenberg, 1996) - Howard Shore
Délivrance (John Boorman, 1972) - Eric Weissberg & Marshall Brickman
Sherlock Holmes contre Jack l'Éventreur / A Study In Terror (James Hill, 1965) - John Scott
First Man (Damien Chazelle, 2018) - Justin Hurwitz
Tempête sous la mer (Robert D. Webb, 1953) - Bernard Herrmann
Dark Crystal (Jim Henson & Frank Oz, 1982) - Trevor Jones
La Dernière Licorne (J. Bass & A. Rankin, 1982) - Jimmy Webb
Le Troisième Homme (Carol Reed, 1949) - Anton Karas
Zorba le Grec (Michael Cacoyannis, 1964) - Mikis Theodorakis
Docteur Jivago (David Lean, 1966) - Maurice Jarre
Le Parrain (Francis Ford Coppola, 1972) - Nino Rota
Le Dernier Empereur (Bernardo Bertolucci, 1987) - Ryuichi Sakamoto
Capitaine Corelli (John Madden, 2001) - Stephen Warbeck
Babel (Alejandro G. Iñárritu, 2006) - Gustavo Santaolalla
Gente di Rispetto (Luigi Zampa, 1975) - Ennio Morricone
Only Lovers Left Alive (Jim Jarmusch, 2013) - Jozef Van Wissem

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Panorama BO #33 : Vladimir Cosma, le Sentiment au-delà du rire

par Benoit Basirico
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Voici notre panorama de musiques de films nées de la collaboration fusionnelle entre Vladimir Cosma et ses réalisateurs fétiches (Yves Robert, Francis Veber, Claude Pinoteau...) autour d'œuvres devenues culte : "Le Grand Blond avec une chaussure noire", "La Boum", "La Chèvre"... Mais derrière les tubes, se cachent des balades conçues dans une approche sentimentale et dans un "contrepoint émotionnel" puissant, où la Flûte de Pan roumaine de Gheorghe Zamfir, la trompette déchirée de Chet Baker, le sifflement manouche et le lyrisme du piano et de l'orchestre symphonique sont mobilisés pour révéler l'âme et la solitude de l'anti-héros. Se croisent ainsi les grandes comédies populaires (Pierre Richard, Louis de Funès), les chroniques d'amitié (Jean Rochefort, Claude Brasseur) et les drames sentimentaux, faisant de Vladimir Cosma le compositeur qui a mis le sentiment au-dessus du rire.

Programme des B.O :
Alexandre le bienheureux (Yves Robert, 1968) - Vladimir Cosma
La Gloire de mon père - "Love Story Borély" (Yves Robert, 1990) - Vladimir Cosma
Le Grand Blond avec une chaussure noire - "Le grand blond" (Yves Robert, 1972) - Vladimir Cosma
Le Jouet - "Les jouets du président" (Francis Veber, 1976) - Vladimir Cosma
Le Distrait - "Bizarre, tout est normal" (Pierre Richard, 1970) - Vladimir Cosma
Les Malheurs d'Alfred - "Hamac récalcitrant" (Pierre Richard, 1972) - Vladimir Cosma
Un éléphant ça trompe énormément - "Etienne et Charlotte" (Yves Robert, 1976) - Vladimir Cosma
Nous irons tous au paradis - "Parker par cœur" (Yves Robert, 1977) - Vladimir Cosma
Courage Fuyons - "Générique début" (Yves Robert, 1979) - Vladimir Cosma
Le Jumeau - "Evie et Matthias" (Yves Robert, 1984) - Vladimir Cosma
Salut l'artiste - "Derrière la vitre" (Yves Robert, 1973) - Vladimir Cosma
La Chèvre - "Azulado" (Francis Veber, 1981) - Vladimir Cosma
Les Compères - "Mon fils" (Francis Veber, 1983) - Vladimir Cosma
La 7ème Cible - "L'enfant et la nuit" (Claude Pinoteau, 1984) - Vladimir Cosma
La Boum - "Thème de La Boum" (Claude Pinoteau, 1980) - Vladimir Cosma
Les Aventures de Rabbi Jacob - "L'envol" (Gérard Oury, 1988) - Vladimir Cosma
Le Bal - "Le bal, pt. 3" (Ettore Scola, 1983) - Vladimir Cosma
Confidences pour confidences - "Les trois sœurs" (Pascal Thomas, 1979) - Vladimir Cosma
La Zizanie - "Le bon choix" (Claude Zidi, 1978) - Vladimir Cosma
L'Aile ou la Cuisse - "Marmelade de Marguerite" (Claude Zidi, 1976) - Vladimir Cosma
Le Château de ma mère - "Le Thème d'Isabelle" (Yves Robert, 1990) - Vladimir Cosma
Montparnasse-Pondichéry - "Les amitiés amoureuses" (Yves Robert, 1994) - Vladimir Cosma
Comme des garçons - "Emmanuelle (Slow-rock)" (Julien Hallard, 2018) - Vladimir Cosma
Le Cours de la vie - "Le Cours de la vie (Générique fin)" (Frédéric Sojcher, 2023) - Vladimir Cosma
Diva - "Promenade Sentimentale" version Chet Baker (Sentimental Walk in Paris, Album) - Vladimir Cosma